Réalisateur
Antonin Baudry
Avec
François Civil, Omar Sy, Reda Kateb, Mathieu Kassovitz, Paula Beer…
Durée
1H55
Sortie
20 Février 2019
Le Pitch
Un jeune homme a le don rare de reconnaître chaque son qu’il entend. A bord d’un sous-marin nucléaire français, tout repose sur lui, l’Oreille d’Or. Réputé infaillible, il commet pourtant une erreur qui met l’équipage en danger de mort. Il veut retrouver la confiance de ses camarades mais sa quête les entraîne dans une situation encore plus dramatique. Dans le monde de la dissuasion nucléaire et de la désinformation, ils se retrouvent tous pris au piège d’un engrenage incontrôlable.
Bande Annonce
Mon Avis
Tout premier passage derrière la caméra pour Antonin Baudry, qui avait travaillé au scénario de « Quai d’Orsay » de Bertrand Tavernier en 2013. Nous voilà en 2019 et Antonin Baudry nous propose pour son premier film, un retour vers un cinéma qui a eu ces grandes heures de gloire dans les années 90, je veux bien sûr parler des films sur l’univers des sous-marins. Le genre peut sembler remonter à déjà très loin, même si le dernier film en date remonte a pas plus tard que 2018 avec le médiocre « Kursk » de Thomas Vinterberg. Ici, retiens ton souffle le cinéma français vient de tirer l’un des plus beaux missiles qui puissent exister.
Totalement immersive, torpeur dans les eaux profondes, à l’écoute on entend le bruit du chaos, j’entends avancer une première torpille, l’impact est hallucinant. Dans un toboggan de frissons et de sensations fortes, quel incroyable premier film. Saisissant part tant de justesse une mise en scène remarquable et le travail sur le son de la part de Nicolas Cantin, Nicolas Becker & Thomas Desjonqueres est tout bonnement impressionnant. La distribution est remarquable, en particulier François Civil et aussi Paula Beer, même si le rôle n’a pas tant d’envergures elle amène ici et là une soupape de respiration nécessaire avant de replonger dans les profondeurs. Voilà un film de genre, comme on n’en fait plus. Cela serait regrettable qu’une telle prouesse, passe sous les radars de l’indifférence. Engagez-vous dans une salle obscure.
Parent pauvre du film de guerre, le film de sous-marin eut son heure de gloire après la seconde Guerre Mondiale, jusqu’au « bateau » de Wolfgang Petersen et l’ « Octobre rouge » de McTiernan, puis tombe en désuétude. Genre évidemment absent du panorama français, ce qui donne une deuxième bonne raison d’aller le voir. Votre commentaire et la note qui s’affiche à la fin ne font que confirmer cette envie.
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Merci beaucoup
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Excellent film français qui porte à l’écran pour la première fois l’univers des sous-marins. Une réussite.
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