Réalisateur
Garth Davis
Avec
Annette Bening, Greta Gerwig, Elle Fanning, Billy Crudup, Lucas Jade Zumann…
Durée
1H58
Sortie
1 Mars 2017
Le Pitch
Santa Barbara, été 1979. L’époque est marquée par la contestation et d’importants changements culturels. Dorothea Fields, la cinquantaine, élève seule son fils Jamie. Elle décide de faire appel à deux jeunes femmes pour que le garçon, aujourd’hui adolescent, s’ouvre à d’autres regards sur le monde : Abbie, artiste punk à l’esprit frondeur qui habite chez Dorothea, et sa voisine Julie, 17 ans, aussi futée qu’insoumise…
BANDE ANNONCE
MUSIQUE DU FILM
MON AVIS
Cinq ans, après » Beginners » Mike Mills est de retour devant la caméra. Depuis 1979 le monde a basculé et a énormément changé, 20th Century Women se veut être un hommage à sa mère, alors direction.
Santa Barbara, été 1979
Au casting de son nouveau film on retrouve une génération d’actrice d’exception avec la très grande Annette Bening, dans le rôle de Dorothea. La magnifique Greta Gerwing dit Abbie inoubliable dans « Frances Ha » de Noah Baumbach sortie en 2013, je vous le conseille vivement si vous ne l’avez pas encore vu. Pour compléter ce trio féministe, on retrouve la délicieuse et toute jeune Elle Fanning, que l’on retrouvera une nouvelle fois dans le prochain film de Sofia Coppola après « Somewhere » dans « Les Proies », qui a par ailleurs de grande chance d’être à Cannes en mai prochain. Elle joue ici Julie, la fille d’une psy qui bien souvent, quitte la maison familiale pour rejoindre son meilleur ami Jamie, joué par Lucas Jade Zumann. Le troisième colocataire, Billy Crudup, dit William, homme à tout faire de la maison, de la mécanique au retapage de vieille battisse, mais aussi artiste et confident.
L’histoire, qui se déroule dans cette maison n’est pas aussi légère que l’on pourrait le croire. Un film mélancolique sur la fin d’une certaine époque et qui se pose tout au long du film la question de comment construire son futur. La nostalgie est belle chez Mike Mills et pas que. Plaisir de mise en scène et d’une narration originale. Passant de David Bowie, à Fred Astaire et d’une composition originale et excellente de Roger Neill. La bande originale est tout aussi savoureuse.
Au-delà de l’hommage à sa maman, Mike Mills nous compte une période forte émotionnellement, ne sachant trop ce que l’avenir leur réserve.
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